Etymologie et prémices
Décision vient du latin decidere signifiant trancher ou couper (cædere du vieux latin). Aristote assimilait la décision à l’aboutissement de la délibération, c’est-à-dire le choix entre différentes options, pour résoudre un problème la plupart du temps. Au-delà des discussions philosophiques, la décision est aussi omniprésente dans les œuvres littéraires. Les leçons de morale concluant les récits sont souvent empreintes de la notion de bonne ou mauvaise décision.
Bonne et mauvaise décision
La qualité d’une décision est souvent associée aux résultats : si les résultats d’une décision sont satisfaisants, un dira que ce fut une bonne décision. Dans le jargon de l’aide à la décision, la qualité d’une décision ne se juge pas à la qualité des résultats mais plutôt à la qualité du processus de prise de décision. Par exemple, si la décision est prise par la bonne personne, si elle est assez informée. En effet, le facteur hasard peu influencer les résultats alors même que la décision est la plus optimale. La personnalité du décideur joue aussi un rôle important dans la prise de décision qui serait alors moins bien comprise par d’autres sans pour autant être mauvaise.
Fonctionnement
Les décisions ont lieu dans la tête, plus exactement dans la partie du cerveau appelée genu (latin signifiant genou). Le cerveau est composé de deux hémisphères : l’un est spécialisé dans le rationnel et l’analytique tandis que l’autre est dévoué à l’émotionnel et l’instinct. Les deux hémisphères sont connectés par le corpus collosum dont la partie frontale constitue le genu. Sans verser dans la neurobiochimie, l’information est transportée d’un neurone à l’autre au moyen des neurotransmetteurs. Les différentes informations sont alors exploitées par le cerveau pour décider.